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Le point sur la location de local commercial à Paris

La crise actuelle n'a pas manqué d'impacter la location de local commercial. Bilan et tendances qui se profilent vous sont proposés dans cet article.

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L'année 2020 aura été une année plus que particulière pour le monde entier, et notamment pour les commerçants. Entre confinements, couvre-feux, fermeture des frontières, mesures de distanciation sociale, ils ont dû faire preuve d'agilité et de résilience afin de s'adapter aux nouvelles habitudes d'achat des consommateurs. Le local commercial a louer est ainsi un domaine d'activité qui a subi de profondes mutations. Le point dans cet article.


Local commercial a louer : baisse de la valeur locative et hausse de la vacance commerciale

Selon une étude de Centre-Ville en Mouvement, 41% des Français déclarent moins se rendre en centre-ville. Autre chiffre : la fréquentation des centres-villes a diminué de 24% selon Mytraffic. Ces données mettent en lumière la dégradation du trafic sur les artères commerçantes de Paris au cours de l'année 2020.

En effet, avec l'absence de touristes et les diverses mesures sanitaires prises pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19, l'activité des commerces a été mise à rude épreuve. Ainsi, la rue de Rivoli ou encore les Champs-Elysées ont enregistré un recul d'environ 50%. La conséquence impacte directement les chiffres d'affaires, et donc, la location de local commercial et plus particulièrement la valeur locative.

On a également assisté à de nombreuses fermetures, engendrant un taux de vacance commerciale exponentielle, comme cela a été le cas pour le domaine du textile. En effet, les consommateurs se sont fortement tournés vers l'achat sur Internet, et environ 40% des m² fermés sur le territoire national ont concerné les commerces du textile et de la mode. Là encore, la vacance a bondit, les surfaces trouvant difficilement des repreneurs.


De nouvelles tendances sur le local commercial a louer à Paris

Malgré ce constat quelque peu négatif, l'avenir ne semble toutefois pas si terne. En effet, certains quartiers de la capitale ont réussi à tirer leur épingle du jeu avec des reculs de fréquentation certes, mais de manière modérée grâce à la clientèle de quartier bien installée.

Certaines marques ont alors compris les enjeux et ont su faire preuve d'agilité en comprenant qu'ils ne devaient pas dépendre d'un seul profil de consommateurs, comme par exemple les touristes. En choisissant de s'orienter vers une clientèle locale et de proximité, ils visent une fréquentation moindre mais plus régulière.

Par ailleurs, on a pu constater que ces nouveaux acteurs privilégient des axes qui sont en train de prendre de la valeur, en payant des droits au bail avec par la suite des loyers moins élevés. On peut également souligner la souplesse des bailleurs, qui sont pleinement conscients du contexte actuel et de ses complexités.

Le marché de la location de local commercial est ainsi en train de se recomposer. La typologie d'axes ne manquera pas de se redéfinir dans les prochains mois.